LOT 172 Exceptionnel et probablement unique révolver régle…
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Exceptionnel et probablement unique révolver réglementaire modèle 1873 Chamelot-Delvigne commémoratif de la seconde expédition du Tonkin (1881-1885). Calibre 11 mm. Modèle règlementaire de la manufacture d'armes de St-Etienne daté de 1880, toutes pièces au même numéro H 14520. Revolver à six coups à double action et percussion centrale, en acier finement gravé, à finition dorée par procédé galvanique à l'exception du chien, de la détente, de la portière et de la tige de baguette. Canon à partie antérieure tronconique finement gravée de rinceaux à la bouche, partie centrale à huit pans entièrement gravés, sur le pan supérieur "Mle 1873" dans un cartouche, sur le côté droit " 1880 ". Barillet percé de six chambres, finement gravé de navires de guerre et du texte suivant en lettres anglaises : d'une part : " BOMBARDEMENT DE FOU-TCHEOU PAR L'ESCADRE FRANCAISE", d'autre part " CHINE LE 23 AOÛT 1883 ". Le côté droit de la carcasse est finement gravé de rinceaux et présente à l'arrière, à la jonction avec la plaquette de crosse, un portrait du vice-amiral Courbet en taille-douce entouré d'un médaillon à fond-creux, à droite un cartouche gravé en lettres anglaises " VICE-AMIRAL COURBET" accolé à un autre présentant la gravure de manufacture " Mre d'Armes St. Etienne ". La partie avant de la carcasse est gravée d'une ancre de marine câblée. Le côté gauche de la carcasse est gravé d'une scène de combat dont le personnage central est le commandant Rivière. Cette scène est surmontée de la date : " HANOÏ 19 MAI 1883 " en lettres d'imprimerie et du numéro de série " H 14520 " dans un cartouche. Sous le barillet on trouve un autre cartouche gravé en lettres anglaises " MORT DU Cdt RIVIERE ". Sur la partie antérieure, une scène de combat entre les pavillons noirs et les troupes françaises de l'infanterie coloniale et le texte en lettres d'imprimerie : " AU TONKIN ET DANS LES MERS DE CHINE (1883-1885) ". Pontet gravé de rinceaux et d'un cartouche avec le numéro de série, anneau de calotte en fer doré avec pivot et goupille. L'arme est entièrement poinçonnée par les inspecteurs de la Manufacture d'armes de St- Etienne, le canon rayé est dans un état quasi-miroir. Plaquettes de bois en ronce de noyer. Etat superbe Cet étonnant et probablement unique revolver retrace en quelques dates les faits d'armes de deux personnages clefs de cette expédition et de la conquête du Tonkin en général à la fin du 19e siècle : Henri Laurent Rivière, né à Paris le 12 juillet 1827 et mort à Hanoï le 19 mai 1883, est un officier de marine et un homme de lettres français, héros de la conquête du Tonkin, lors de la guerre franco-chinoise. Sa famille est originaire d'Elbeuf. Il entre à l'École navale en octobre 1842, promu lieutenant de vaisseau en 1856, capitaine de frégate en 1870 et capitaine de vaisseau en 1880. Sa première affectation à bord de la Brillante est pour la Pacifique, en 1847 il passe à la division navale des Mers du Sud sur la Virginie puis cinq années à bord du Iéna, navire de 110 canons, du Labrador et du Jupiter de l'escadre de Méditerranée. Il fait la Guerre de Crimée en servant à bord du Ouranie, puis du Suffren, de la Bourasque avant de finir sur le Montebello. Lorsqu'éclate la campagne d'Italie, il est à bord de la Reine Hortense et lors de l'Expédition du Mexique il sert sur le Rhône puis sur le Brandon. En 1870, il est officier en second sur la Thétis et participe à la Guerre franco-allemande dans l'Escadre française de la Baltique. En 1876, avec l'aviso La Vire, il est affecté à la division navale de Nouvelle-Calédonie. Il assiste à l'insurrection canaque de juin 1878 et il est tout de suite plongé au cœur de l'action. Il prend le commandement des troupes après la mort du colonel Gally-Passebosc. Depuis son quartier général de Fonwhary, il commande la répression dans la région d'Ourail (La Foa). Au cours d'une de ces opérations, menée avec l'aide des auxiliaires canaques de Canala, le chef rebelle Ataï est tué. Mais la traque se poursuit jusqu'aux redditions du début de l'année 1879, Rivière ayant fait savoir aux révoltés que ceux qui se rendraient auraient la vie sauve. Pendant la guerre franco-chinoise, il dirige la conquête de Hanoï le 25 avril 1882. Le 27 mars 1883, il prend Nam Dinh. En mai, les pavillons noirs encerclent Hanoï. Rivière fait une sortie le 16. Il est tué trois jours plus tard au cours d'une deuxième sortie. Son corps est rapatrié à Paris et inhumé au cimetière de Montmartre. Henri Rivière est l'auteur de poèmes, romans, pièces de théâtre et souvenirs ainsi que de deux ouvrages sur l'Histoire de la marine. Il est également correspondant du journal La Liberté et collabora à la Revue des deux Mondes. Amédée-Anatole-Prosper Courbet, né le 26 juin 1827 à Abbeville et mort le 11 juin 1885 à Makung aux îles Pescadores, Diplômé de polytechnique, son premier vaisseau à embarquer en tant que jeune aspirant est L'Océan, en novembre 1849, il embarque sur une corvette à voiles La Capricieuse, puis sur L'Olivier qui poursuit les pirates levantins pendant la Guerre de Crimée. Il est nommé enseigne de vaisseau en 1854 et lieutenant de vaisseau en novembre 1856. Il participe à la guerre du Rif sur le Coligny. Au début de 1858, il embarque sur le vaisseau-école Le Suffren, le 14 août 1866, il est promu capitaine de frégate. En janvier 1870, Courbet embarque sur Le Talisman pour une mission aux Antilles. Il retourne aux Antilles à bord de La Minerve et, le 11 avril 1873, il est promu au grade de capitaine de vaisseau. Nommé chef d'état-major général de l'amiral d'Hornoy, il monte à ce titre à bord du cuirassé Le Richelieu en octobre 1877. Courbet a en mains une flotte entière composée de neuf cuirassés et cinq croiseurs. Il remplit sa mission avec zèle. L'amiral Jauréguiberry lui propose sa nomination à la fonction de gouverneur de la Nouvelle-Calédonie, contre son gré, puisqu'il ne souhaite pas dépendre d'hommes politiques républicains. Nommé au poste de gouverneur en juin 1880, il devient à la fois officier colonial et administrateur civil. Il débarque à Nouméa le 8 août 1880, est promu contre-amiral en septembre et reste gouverneur de Nouvelle-Calédonie jusqu'au 25 septembre 1882, date à laquelle il remet ses pouvoirs à son successeur, Pallu de la Barrière. Son séjour calédonien, dans une conjoncture politique difficile, est émaillé de conflits avec le conseil municipal de Nouméa et avec une partie de la presse locale. Le 23 avril 1883, Courbet embarque sur le Bayard, dont le nom reste inséparable du sien. Le 26 mai 1883, une dépêche arrivée d'Indochine bouleverse la France entière : celle du massacre de plusieurs soldats et marins français par les Pavillons noirs. Courbet part avec sa flotte pour la Cochinchine sur le champ et, le 13 juillet, il arrive devant Saïgon. Les ordres sont simples : agir et vite. Le 18, l'escadre écrase les forts de Thuan-An et le 20, après une bataille féroce, la France emporte la ville contre les Annamites, grâce au contre-amiral Courbet. Le 25, le roi Hiep-Hoa signe un traité en reconnaissant le protectorat français. Le 11 décembre la campagne du Tonkin commence. Courbet se voit confier le commandement en chef des forces de terre et de mer. Le 26 décembre 1883, Courbet est nommé commandant en chef de la Division navale du Tonkin. Il impose à l'Annam la paix de Hué et enlève Sontay aux Pavillons noirs, après avoir dirigé en personne l'offensive d'une hauteur. Visible de tous et soumis au feu nourri des défenseurs chinois, il demeure d'un sang-froid absolu, inspirant le respect y compris aux soldats de l'armée de terre, qui n'ont guère l'habitude d'être commandés par un marin. Le 1er mars 1884, nommé vice-amiral, il reçoit le commandement en chef de toutes les forces navales d'Extrême-Orient. Dans cette guerre franco-chinoise, les victoires s'enchaînent le 12 mars 1884 Bac-Ninh est pris ; puis Fou-Tchéou, Keelung, Penghu. Le 12 avril, la dernière place forte aux mains des Pavillons noirs, Hong-Hoa, tombe à son tour. Le 28 juin, 600 soldats français sont attaqués par 6 000 réguliers chinois. Jusqu'au 1er août, les négociations pour la paix entre la Chine et la France se poursuivent, mais en vain. Le 2 août 1884, la guerre contre la Chine commence. Courbet a sous ses ordres un aviso, trois croiseurs, trois canonnières, et deux torpilleurs. Les Chinois ont onze bâtiments de guerre, douze jonques de guerre et sept canots torpilleurs à vapeur. Le vice-amiral Courbet descend avec sa flotte la rivière de Min, pour détruire toutes les forteresses sur son passage. C'est la " descente de la rivière Min ". Les forts Mingan, Kimpaï, Blanc et la flotte chinoise sont détruits. Et le 31 août 1884 la bataille est terminée sur une victoire pour la France. Le 10 septembre 1884, le gouvernement lui décerne la médaille militaire. Le 18 septembre 1884, il est promu amiral. Courbet prend part de façon décisive à la campagne des îles Pescadores, fin mars 1885, et les Français occupent cet archipel chinois. Courbet est dès lors considéré en France métropolitaine comme un héros national, mais sa santé décline lentement, rongé depuis deux ans par le choléra. Dès le 15 mai 1885, ses forces diminuent. Le 11 juin, l'agonie commence ; le soir à 21 h 30, le docteur Doué annonce " Messieurs, l'amiral Courbet est mort ". Il est mort à bord du Bayard, son navire. Il est alors grand officier de la Légion d'honneur. L'amiral Courbet est l'avant-dernier Français à avoir remporté une bataille navale, en février 1885, le combat de Shipu. Expert consultant: Laurent Mirouze
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