Jean-Nicolas SERVANDONI (1695-1766) Caprice d'architecture avec les vestiges d'un temple antique, une statue du Nil au premier plan et un couple de personnages. Gouache. 44 x 58 cm. Signée en bas à droite, sur une stèle renversée « Servandoni ». Nombreuses épidermures, pertes de matière et pliures. Beau cadre d'époque Louis XVI (éclats à la dorure). Nous remercions Monsieur Jérôme de La Gorce de nous avoir confirmé l'attribution de cette gouache à Servandoni. « Ce Servandoni est un homme que tout l'or du Pérou n'enrichirait pas. C'est le Panurge de Rabelais, qui avait quinze mille moyens d'amasser, et trente mille de dépenser. Grand machiniste, grand architecte, bon peintre, sublime décorateur, il n'y a aucun de ses talents qui ne lui ait valu des sommes immenses. Cependant il n'a rien et n'aura jamais rien. Le roi, la nation, le public ont renoncé au projet de le sauver de la misère. » Denis Diderot