Tapis Chinois (chaîne, et trame en coton, velours en laine), noué probablement dans la région de Pékin, Nord-est de la Chine, 1er quart du XIXe siècle 2,70 x 1,90 m « Beijing, capitale la Chine, est située au sud-ouest d'une petite plaine qui apparait comme le prolongement de la vaste plaine de la Chine septentrionale couvrant la province du Hebei et la majeure partie des provinces du Henan, du Shandong et de l'Anhui. C'est, comme Shangaï et Tianjin, une commune autonome. Il semble que dès le début des temps historiques de la région de Beijing ait constitué un lieu de passage important entre les centres de grande plaine du fleuve Jaune et les régions montagneuses du nord-est. Des vestiges d'une première agglomération ont été découverts à proximité de l'actuel pont Marco Polo. Le passé de la ville fut mouvementé. Capitale sous le nom de Ji au IVe av. J-C, elle est détruite en 226 av JC, puis réapparait à, l'époque des Han sous le nom de Yan. Elle reprend son titre de capitale sous les Tang (618-907), les Khitans (936-1122) et les Djurtches en 1153. () Beijing compte un certain nombre de manufactures qui nouent des tapis de type classique chinois ou des pièces à dessins appelés floraux ou esthétiques, produits aussi en d'autres villes de Chine telles que Shangai et Tianjin. » Le tapis est orné d'une rosace centrale bleu et ivoire encadrée de nuages et de fleurs sur fond bleu marine. Une bordure lotus et de rosaces polychromes stylisées. Une large bordure jaune à guirlandes de fleurs polychromes cerne la composition Référence Bibliographique : E. Gans-Ruedin - « Le tapis de Chine », Office du Livre- Editions Vilo, Paris, 1981, p.97-98 Bon état